Ma conviction profonde, c’est que la France a du retard. Ma conviction profonde, c’est que la France s’est trop longtemps contentée soit de belles paroles, soit de demi-mesures, soit de solutions qui n’étaient pas abouties, et que le vrai problème, le vrai changement, c’est un changement culturel qui permettra de faire sa place à chacun sans considération de son handicap, et que cette barrière culturelle en France est profonde, qu’il nous appartient à tous de la lever.

Notre siècle sera celui d’une rénovation profonde du capitalisme. Face aux enjeux qui sont les nôtres en matière de protection de l’environnement, d’égalité, de progrès social, les attentes sont immenses.

Comment allons-nous relever les défis qui nous attendent ?

En aidant les entreprises à poursuivre une action plus responsable. Les changements nécessaires ne se feront pas contre les entreprises, mais avec elles.

Avec la loi Pacte, nous avons pris des mesures pour réaliser cette ambition, en intégrant la responsabilité sociale et environnementale à la définition juridique de l’entreprise, en promouvant un meilleur partage de la valeur, en renforçant l’égalité entre les femmes et les hommes.

Notre action doit encore se prolonger, pour construire une économie plus juste et plus durable : une économie porteuse de sens.

Le capitalisme responsable doit être le projet économique de l’Europe pour le siècle à venir.

Je me réjouis que cette dixième édition des Dialogues de l’inclusion et de la RSE nous permette de réfléchir ensemble aux réponses à apporter.